La Bible et le prêtreLouvain, Nauwelaerts, 1951 (extraits:)Jean Giblet: La bible et le mystère de Dieu, 85-145Roger Poelman: Bible et vie spirituelle, 147-176, ici 156; 161; 166-171Joseph Laloux: Bible et apostolat, 195-239, ici 205-217; 226Charles Moeller: Bible et humanisme, 241-294, ici 249 (le problème de Dieu); 268 (politique)Jean Giblet: La bible et le mystère de Dieu, 85-145Notez la variété des images employées par les différents écrits inspirés et par Jésus lui-même. Cette multiplicitéest elle-même signe de leur relative précarité. Il n'y aucune explication adéquate des mystères divins, mais uneséries d'approximations garanties par Dieu. On ne pourrait donc pas tout bâtir sur une seule analogie: l'Egliseest corps du Christ, aussi peuple de Dieu, temple, épouse, vigne, bercail. Il faut tenir compte de toutes lesindications et ne pas les mélanger indûment ni les confondre, si l'on veut respecter toute la vérité.On peut chercher de nouvelles métaphores, mais on doit ajuster les essais sur les formules des livres inspirés.Elles sont partie intégrante du donné révélé, Dieu s'en est servi pour nous parler. Elles nous disent avec unesimplicité qui exclut toute illusion intellectuelle, ce que Dieu ne cesse de faire pour les siens et nous découvrentquelque peu le mystère de Dieu; elles nous communiquent les vérités célestes qui doivent nous permettre denous mettre partout notre comportement en harmonie avec Dieu en attendant de le découvrir lui-même dans lagloire. C'est pourquoi il faudra toujours y revenir. Ce serait une erreur de vouloir les remplacer par des formulesphilosophiques plus claires, plus précises sans doute, mais par là même plus abstraites. S. Thomas: "Denis faitvoir qu'il est préférable d'invoquer dans les figures bibliques les choses courantes plutôt que de nobles réalitésnaturelles. 1° on écarte ainsi un péril d'erreur, en rendant évident qu'il s'agit de symboles, ce qui pourrait fairedoute en cas d'emprunt aux choses supérieures, surtout pour ceux...
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