La Question du Vernaculaire en LiturgieL. Brou: Les chants en langue grecque dans les liturgies latinesSteenbrugge, St. Pietersabdij, Sacris Erudiri 1 (1948) 165-801. Kyrie eleison.2. Gloria in excelsis (d'origine orientale1), Credo, Sanctus, Pater.23. Te Deum, Cantiques de l'AT & NT.4. Litanies des saints (création romaine du 7e siècle, mais en grec).5. Sub tuum praesidium3; probablement aussi Haec dies.6. Un certain nombre d'antiennes commençant par Hodie sont calquées sur des pièces grecques parallèles4.7. Trisagion du Vendredi-Saint5.8. La messe grecque de St. Denis: est la simple traduction en grec de presque toutes les parties chantées de lamesse latine pour la fête du saint (16 octobre) à l'abbaye royale de St. Denis6, probablement depuis le 12esiècle. On chantait le texte grec du Cherubicon comme offertoire.Herman A.P. Schmidt: Liturgie et langue vulgaire. Le problème de la langue liturgiquechez les premiers réformateurs et au concile de TrenteAnalecta Gregoriana 53, Romae, Universitas Gregoriana, 1950, 95-155,169-98Le concile traite de la langue liturgique dans ses décrets doctrinales, pas parmi les questions disciplinaires. Ladoctrine du concile sur la messe doit être considérée par opposition à celle des protestants. Pour eux la messedoit être célébrée dans le vernaculaire par une nécessité intrinsèque, théologique: elle n'est qu'un mémorial. Or,un mémorial doit être compréhensible des assistants.Trois théologiens7 ont traité du vernaculaire. Ravesteyn distingue entre les actes cultuels subjectifs et objectifsdans la messe. Si tout est subjectif (position protestante), il faut employer uniquement une langue vulgaire,mais puisqu'il y a un élément objectif, il suffit que les paroles essentielles soient comprises du ministre seul. Ilprête au latin aussi un caractère sacré, mais le sacré n'est pas un caractère inhérent à une langue, mais le devientseulement par son emploi dans l'action sacrée. Il faut garder le latin à cause du fait qu'en face du protestantis...
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