Prosper Guéranger: Institutions liturgiquestome1, Paris-Bruxelles, Société générale de librairie cath., 1878[48] St.Cyprien: on faisait l'offrande eucharistique dans l'après-midi et le matin, mais il est mieux de le faire lematin (Ep 63).[63f] Concile d'Elvire (fin 3e s.): can 36: "Il n'y aura point de peintures dans les églises; de peur que ce qui estservi et adoré ne demeure peint sur les murailles". Certains auteurs voient ici la condamnation des images. MaisTertullien dit que les calices portaient l'image du bon Pasteur. Le concile défend peut-être les peintures sur lesmurailles parce qu'il y avait lieu de craindre que, ne pouvant être enlevées dans les moments de persécution,elles ne fussent profanées par les infidèles. On trouve une objection du même genre chez Minutius Félix: leschrétiens semblent ne pas avoir de temples pour leur culte, mais l'auteur veut montrer la différence duchristianisme au paganisme, l'un tellement esclave de la matière que les objets du culte étant détruits, il estatteint dans sa substance vitale, tandis que l'autre, éminemment spirituel, survit à la ruine d'édifices qui nepeuvent contenir la majesté du Dieu qu'il adore.[124] Pape St. Célestin (5e s) aux évêques des Gaules dans sa lettre contre les pélagiens: "Outre les décretsinviolables du Siège apostolique qui nous ont enseigné la vraie doctrine, considérons encore les mystèresrenfermés dans ces formules de prières sacerdotales qui, établies par les apôtres, sont répétées dans le mondeentier d'une manière uniforme par toute l'Église catholique; en sorte que la règle de croire découle de la règle deprier".[124f] Deuxième Concile de Milève (416) contre le pélagianisme: Il a semblé aussi aux évêques, que lesprières, les oraisons ou messes, qui ont été approuvées dans un concile, les préfaces, les recommandations, lesimpositions de mains, devaient être observées par tous. On ne récitera dans l'Eglise que celles qui auront étécomposées par des personnes habiles, ou approuvées par un con...
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